Pour bébé : Prénom malgache ou français ?

C’est un classique des débats familiaux : Doit-on donner à son fils ou sa fille qui vient de naître un prénom malgache ou un prénom français ? Cette question, le Malagasy Club de France la pose naturellement dans sa rubrique Débats.

prénom malgache

Pour bébé : un prénom malgache ou un prénom français ? (Photo MCF)

En règle générale, choisir le prénom d’un bébé n’est jamais chose simple. Les hésitations durent parfois tout le long de la grossesse. Mais quand on est d’origine malgache et que l’on réside en France, la tâche se complique encore davantage. Parce que, inévitablement, la situation pose une question : quel type de prénom faut-il choisir ? Malgache, Français ou autre ? Faisons ici le tour des avantages offerts  par chaque type de réponses possibles.

Donner un prénom français. Exemple : Nicolas

♦ Personne n’écorchera le prénom de votre enfant. Que ce soit à l’oral ou à l’écrit. De la part des amis, de la maîtresse, ou de n’importe qui d’autre.

♦ Ça peut faciliter l’intégration de l’enfant. Il n’aura pas à justifier mille fois l’originalité de son prénom, ni à expliquer d’où ça vient ou ce que ça veut dire. De ce point de vue là, au moins, il sera comme toues les autres gamins de son âge.

♦ Au baccalauréat, votre enfant ne sera pas contraint de consacrer la moitié de l’épreuve à l’écriture de son prénom : six lettres, c’est vite couché sur le papier.

♦ Après tout, même à Madagascar, beaucoup de gens portent des prénoms français.

Donner un prénom malgache. Exemple : Fanantenanirainy

♦ Le bambin n’oubliera jamais d’où il vient. Du moins, il n’oubliera jamais d’où ses parents et ses ancêtres viennent.

♦ Son prénom constitue un lien évident et éternel avec sa langue maternelle.

♦ Peut-être sera-t-il fier, en grandissant, de se démarquer et d’expliquer à ceux que ça intéresse pourquoi il porte un prénom si étrange.

♦ Les prénoms malgaches, beaucoup plus que les prénoms français ont une signification littérale. Ce qui peut aider les parents à faire leur choix. Dans notre exemple (Fanantenanirainy=espoir du père), on suppose bien que le prénom n’a pas été choisi au hasard ou juste parce qu’il sonnait joliment.

Choisir un prénom dans chaque culture. Exemple : Nicolas, Fanantenanirainy

♦ La double culture de l’enfant est inscrite pour toujours sur l’acte de naissance.

♦ L’un ou l’autre des prénoms peut être utilisé selon le contexte et les circonstances.

♦ Tout le monde est d’accord. Surtout dans le cas où l’enfant est un petit métis. Reste à se fixer sur l’ordre des prénoms à donner à l’officier d’état civil.


Et vous ? Vous êtes-vous déjà retrouvé face à ce choix ?