Le Malagasy Club de France ne grandira plus sans vous !
|Le Malagasy Club de France a ouvert ses portes le 7 février 2015. Quatre-vingt jours plus tard, alors que le site entame déjà une nouvelle phase de son existence, il est l’heure d’en faire un premier bilan public et transparent. Voici donc où en est le Malagasy Club de France, où il veut aller, et de quelle manière. Bienvenue dans les coulisses !

Le MCF a quatre vingt jours. Et maintenant ? (Photo MCF)
Le MCF en chiffres*
Comment progresse l’audience ?
L’audience globale du MCF depuis le 7 février c’est :
- 41 075 visites, soit une moyenne de 520 visites par jour
- 66 190 pages lues soit une moyenne de 838 pages par jour
- 29 042 lecteurs différents
Et signe que son audience progresse, le MCF depuis le 13 avril, c’est :
- 880 visites en moyenne par jour
- 1 342 pages lues en moyenne par jour
D’où viennent les lecteurs ?
Sans surprise, on observe que la France métropolitaine est le plus grand pourvoyeur de lecteurs (59,13%), devant Madagascar (21,83%). Suivent, dans l’ordre, La Réunion, le Canada, les Etats-Unis et la Belgique.
Au total, le site a enregistré des connexions en provenance de 147 pays. En donner la liste serait long et sans intérêt. Mais cette image vous en dira autant (en bleu, les pays qui se sont connectés au moins une fois au MCF).
Que lisent-ils ?
Pour se faire une idée des sujets les plus prisés, voici la liste des vingt-quatre articles les plus consultés.
Difficile de tirer des conclusions évidentes de ce tableau : toutes sortes d’articles sont représentées (infos pratiques, portraits, débats…) Mais on observe cependant un certain attrait pour les sujets « polémiques » et pour les opinions tranchées (les deux papiers sur Toavina Ralambomahay en tête de classement ou celui sur la nationalité et le handicap en cinquième place en sont l’illustration).
Le MCF en chiffres, c’est aussi :
- 113 articles publiés (114 avec celui-ci)
- 20 débats
- 22 talents
- 14 bons plans
- 34 épisodes du Photo Club
- 47 événements annoncés
- 915 membres sur Facebook (si ce n’est pas fait, rejoignez-nous et vous serez au courant de tout !)
Un chantier qui reste énorme
L’objectif initial et affiché du Malagasy Club de France était d’offrir sur internet un coin de Madagascar à la diaspora malgache de France. En proposant des bons plans et des bonnes adresses gasy, en annonçant les événements malgaches (concerts, expos, fêtes, soirées, conférences…), mais aussi en mettant en avant les initiatives positives et les parcours de réussite. Un projet sans but lucratif ayant comme seule ambition de valoriser la présence malgache en France et dans le monde.
Pendant quatre-vingt jours, le MCF peut dire qu’il a essayé de progresser dans chacun de ces domaines (voir les chiffres du paragraphe précédent). Le chantier reste énorme mais les fondations deviennent solides.
Aussi, au fil du temps, le MCF a peu à peu élargi son domaine d’interventions à la situation de Madagascar et au champ des idées. Pourquoi ? Parce qu’il est apparu que ces sujets, très souvent au cœur des préoccupations des membres de la diaspora, suscitaient un intérêt évident et répondaient à une demande. Il n’y a qu’à voir les statistiques.
Les intentions du MCF
Le MCF n’a et n’aura jamais pour ambition d’apporter des réponses toutes faites à des questions très complexes. Mais il continuera, c’est certain, de donner la parole à celles et ceux qui ont des choses à dire. Il y trouvera même une certaine fierté.
Sa seule ligne éditoriale : tout est bon à écrire, pourvu que ça intéresse, fasse rire ou réfléchir sans jamais tomber dans le gratuit ou l’inutile. Tant pis si cette conduite déplaît à une minorité soumise à la pensée unique : critiquer Madagascar à certains égards ne veut pas dire qu’on lui veut du mal.
Madagascar peut aller bien et son avenir peut s’éclaircir. Le MCF en est persuadé. Mais rien ne se fera si l’on n’est pas convaincu que, dans l’état actuel des choses, Madagascar va mal et son avenir est sombre.
Peu importe l’opinion politique de celui qui a parlé, parle ou parlera dans les colonnes du MCF. Seul l’intérêt de ce qu’il a à dire compte. C’est intéressant : on en parle. C’est inintéressant, on n’en parle pas. Et c’est valable pour tout type de sujet. Alors, forcément, ça implique une bonne dose de subjectivité. Ce qui tombe bien car le MCF ne croit pas en l’objectivité : partout où il y a un choix à faire, celle-ci disparaît. Et on n’écrit pas sans faire de choix.
A l’objectivité, le MCF préférera donc la sincérité.
Se développer plutôt que mourir : appel aux contributions
Depuis quelques semaines, le MCF publie en moyenne un article par jour. Un bon rythme : sous ce chiffre, l’audience s’écroulerait assez rapidement (par manque de visibilité du site). Or, un site d’information ne vit que pour être lu. Il faudrait donc poursuivre ainsi.
Seulement voilà, la donne a changé. Jusqu’alors, je consacrais la majeure partie de mes journées à alimenter le MCF (recherches de sujets, prises de contacts, interviews, rédaction, mise en page, publication, diffusion sur les réseaux sociaux, réponses aux messages de lecteurs). Mais, depuis quelques jours, je ne dispose plus d’assez de temps pour assurer l’avenir du MCF.
Pour autant, je n’ai aucune envie d’abandonner le projet maintenant : il me tient à cœur, vient à peine de démarrer, et commence seulement à trouver sa place. J’ai donc décidé de faire appel aux plumes de bonne volonté. S’il y a parmi vous des gens que Madagascar intéresse, qui ont une expertise à apporter dans un domaine ou qui veulent donner la parole à des personnalités sur un sujet particulier (et qui ont une bonne maîtrise du français à l’écrit) qu’ils n’hésitent pas à faire des propositions : le MCF est à la recherche de contributeurs prêts à prendre en charge une rubrique hebdomadaire ou bi-mensuelle (peu importe la nationalité ou le lieu de résidence). Ensemble (je continuerai bien sûr d’écrire), nous devrions pouvoir assurer l’avenir du Malagasy Club de France (avis aussi aux dessinateurs !)
Si ça vous intéresse ou que vous avez des questions, faites-vous connaître à cette adresse : contact@malagasyclubdefrance.com. (Rappel : le MCF n’ayant pas de but lucratif, les contributions seront, comme la mienne, bénévoles). Toutes les propositions seront bienvenues, chacune d’entre elles sera étudiée avec plaisir !
Mercis
Le MCF remercie les quelque 29 042 lecteurs sans exception ! Mais parmi eux, il tient particulièrement à saluer :
- Martin (pour l’accompagnement technique et moral) et Felana (pour les encouragements et l’aide dans les interviews).
- Salala et Jocelyn Ramaroson qui ont accepté une interview avant même l’ouverture du MCF (merci pour leur confiance).
- Gasy Dawta, Valéry, Vahinala, Hari Ranjeva et Tharena Mada pour leurs tuyaux utiles.
- François-Régis Durand, Fanny Dattée et Paul Correia pour leurs contributions régulières au Photo Club.
- Hari pour sa rubrique Hira ny Hari.
- Menakely Menabe, Soanne et Bari MalandiMangoloo (entre autres) pour leurs photos.
- Le consulat de Madagascar à Bordeaux pour ces réponses aux questions administratives.
- Tous ceux qui ont répondu aux questions du Malagasy Club de France.
- Tous ceux qui font la promotion du MCF sur leur blog, site et autre paper-li, comptes perso…
- Tous ceux qui ont envoyé leurs remerciements, adressé leurs encouragements et repéré des fautes d’orthographe (ça compte).
Et n’oubliez pas
Il y a une chose toute simple qu’on peut faire pour encourager le Malagasy Club de France et contribuer au développement de son audience : cliquer sur « partager ». 75% des visiteurs du site viennent de Facebook. En partageant un article ou un poste qui vous a plu sur les réseaux sociaux, vous lui donnez de la visibilité : par son algorythme, Facebook met en avant les contenus les plus partagés et « tue » rapidement tous les autres.
Le MCF n’est pas engagé dans une course au buzz. Si c’était le cas, il se contenterait de poster des photos d’enfants affamés avec un commentaire du genre « 1 like=colère ». Ça serait beaucoup plus simple et mille fois plus efficace mais pas le genre de la maison. En revanche, comme n’importe quel site, le MCF ne peut que compter sur les réseaux sociaux, et donc, sur vous, pour être lu. Donc, si vous pensez qu’un article mérite d’être lu par votre entourage, pensez au partage (et s’il est mauvais, surtout abstenez-vous !) Le Malagasy Club de France veut mettre Madagascar et les Malgaches en avant. C’est un moyen simple de l’y aider.
Axel Leclercq
Cet article dans les coulisses du site est une première, un test. S’il vous a plus, dites-le et il y en aura d’autres à l’avenir.
Et n’hésitez pas à laisser vos commentaires, à dire ce qui vous plait, ce qui vous plait moins, à donner des suggestions ou autres conseils…
*Sources : Google Analytics (statistiques arrêtées au 26 avril à 15h15)